Cecilia Bartoli et Maxim Vengerov: un concert mémorable

L’éloignement de notre campus de Gstaad ne fut pas un obstacle tant l’affiche était exceptionnelle : un grand nombre de Roséens – élèves et professeurs – n’ont pas hésité à faire le voyage à Rolle la semaine dernière pour assister à l’un des événements les plus attendus de la saison au Rosey Concert Hall. Le 17 janvier eut en effet lieu le concert annuel de soutien à l’IMMA, avec en solistes son directeur musical, un des plus grands violonistes de notre temps, Maxim Vengerov, et Cecilia Bartoli, la mezzo-soprano que l’on ne présente plus, devant une salle comble jusqu’au dernier fauteuil. Ce fut un concert extraordinaire à tous points de vue avec une diversité d’œuvres, de styles et de distributions, du violon lyrique de Vengerov dans le concerto en la mineur de Bach à l’interprétation lumineuse de Cecilia Bartoli dans Exultate, jubilate de Mozart. Mais le moment le plus intense fut peut-être celui qui associa la voix et le violon en une fusion quasi magique dans l’air peu connu de Vivaldi Sovvente il sole. Lors de la réception qui suivit le concert, Cecilia Bartoli, pourtant une des plus grandes stars de la musique classique, ne joua pas à la diva mais prit le temps de converser en toute simplicité et avec humour avec les Roséens ravis et admiratifs.



Cecilia Bartoli and Maxim Vengerov: a Concert to Remember

Although the Carnal Hall is well over 100kms away from the winter campus, that did not prevent a group of Roséens from going to Rolle to hear one of the most eagerly awaited events in the Rosey Concert Hall season last week. On 17th January, the IMMA benefit concert saw Rosey’s resident orchestra with its musical director and certainly one of the world’s geatest violinists, Maxim Vengerov, joined by possibly the world’s foremost mezzo-soprano, Cecilia Bartoli. A packed hall had the privilege of hearing an extraordinary concert. Every piece was a highlight – from Vengerov’s lyrical interpretation of Bach’s A minor violin concerto to Bartoli’s remarkable performance of Mozart’s Esxultate, jubilate – but most memorable perhaps was the magical mingling of voice and violin obbligato in Vivaldi’s little known “sovvente il sole”. During the reception after the concert Cecilia Bartoli, a genuine star of the classical music world, showed just how little of an old-fashioned “diva” she is by taking the time to talk to appreciative and excited Rosey students with modesty and humour.



error: Content is protected !!